Deuil périnatal : Les mots à bannir !

Deuil périnatal : Les mots à bannir !

Le deuil périnatal est une période souvent très difficile à vivre, empreinte de douleur et de vulnérabilité. Dans ces moments, les paroles, même bien intentionnées, peuvent parfois accentuer la peine au lieu de l'apaiser. Imaginons un instant pourquoi certaines expressions ne résonnent pas avec le cœur meurtri des parents en deuil.

❌ "C'était peut-être pour le mieux." : Cette phrase peut laisser transparaître le sentiment que leur chagrin n'est pas valide, voire pire, que la perte était inévitable.

❌ "Vous pouvez toujours avoir d'autres enfants." : Elle minimise la perte actuelle en suggérant qu'un remplacement rapide est possible. Chaque enfant est unique, et cette perte est irremplaçable.

❌ "Au moins, vous étiez encore au début." : La durée de la grossesse ne mesure pas la grandeur de la perte. Quelle que soit la période vécue avec le bébé, c'est une perte significative.

❌ "C'était peut-être à cause de..." (ajouter des spéculations) : Les spéculations sur les causes peuvent ajouter un fardeau émotionnel, induisant une culpabilité non nécessaire.

❌ "Il est temps de passer à autre chose." : Suggérer de tourner la page trop rapidement peut donner l'impression que l'intensité du chagrin n'est pas reconnue. De plus, chaque personne a besoin d'un temps qui lui est propre pour faire son deuil.

❌ "Je sais exactement ce que vous ressentez." : Chaque deuil est unique, et cette phrase peut laisser penser que la douleur est universelle, minimisant ainsi l'expérience personnelle.

❌ "Au moins, vous avez d'autres enfants." : Cette phrase peut donner l'impression que la perte est moins significative parce qu'il y a d'autres enfants, ce qui est loin d'être vrai.

Plutôt que d'essayer de trouver des solutions ou des explications, il est parfois préférable de simplement offrir une épaule attentive et des paroles de réconfort. 

Si vous ne savez pas quoi dire, voilà quelques alternatives bienveillantes 🧡 :

  • "Je suis là pour vous, peu importe ce dont vous avez besoin."
  • "Votre peine est valide, prenez le temps dont vous avez besoin."
  • "Je ne peux pas imaginer votre douleur, mais je suis là pour vous soutenir."
  • "Chaque enfant est irremplaçable, et votre chagrin est unique."
  • "Vous n'êtes pas seul(e)s, je suis là pour vous accompagner."
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